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Cinéma chinois

11 juin 2007

Changement de propriétaire ?...

Bonjour,

Comme vous l'aurez peut-être remarqué, je n'ai pas mis ce blog à jour depuis longtemps... En raison de problèmes de santé, il est rare que j'arrive à me déplacer pour voir les films sortis en salle, du coup, difficile de parler de films qu'on ne voit pas, du coup... j'ai décidé d'arrêter la tenue de ce blog consacré aux cinémas chinois.

Je fais dons appel à qui voudra reprendre le flambeau. Ce serait dommage que ce blog s'arrête, il y aurait tant de choses à dire et à faire et je suis sûre que les passionnés ne manquent pas.

Si vous êtes intéressé(e)s, laissez-moi un commentaire ci-dessous.

Pour ceux que ça intéresse, sachez que je n'abandonne pas tout à fait puisque je compte ouvrir prochainement un blog plus généraliste consacré à la Chine (en parlant de façon eclectique des sujets qui me tiennent à coeur, le cinéma chinois y compris). Il sera hébergé sur mon espace personnel, à la rubrique Chine. Plus d'infos sur : http://www.armonyaltinier.fr/.

A bientôt !

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25 mars 2007

Présentation des principaux réalisateurs contemporains chinois

Voici une invitation du Centre culturel de Chine à Paris que je vous communique ci-dessous.

Le mercredi 4 avril 2007 à 19h00

 

Le cinéma chinois contemporain

Présentation des principaux réalisateurs contemporains chinois

 

Initié en 1905, le cinéma chinois est aujourd'hui centenaire. En plus de 100 ans d'existence, le cinéma chinois a connu de grands bouleversements et plus particulièrement depuis les années 1990, lorsque le gouvernement chinois réforma  le marché du film chinois. ZHANG Yimou, CHEN Kaige, figures des réalisateurs de la 5ème générations ainsi que des réalisateurs d'une nouvelle époque, la 6ème génération reçoivent de plus en plus l'intérêt du public. Leurs réalisations ont été à maintes reprises récompensées à travers des festivals de cinéma internationaux : comme par exemple CHEN Kaige avec « Adieu ma concubine », ZHANG Yimou avec « La Cité Interdite », FENG Xiaogang avec « Le Banquet », JIA Zhangke avec « Still Life », NING Hao avec « Crazy Stone »…

 

Nous avons invité le Professeur ZHOU Yueliang qui est directeur du doctorat de l'Ecole de cinéma- télévision de Pékin à venir nous présenter les réalisateurs les plus importants de l'époque contemporaine chinoise. Puis il abordera  la position des réalisateurs chinois entre cinéma grand public et cinéma d'auteur.

 

Conférencier:

Le Professeur ZHOU Yueliang est né en 1958. Il est diplômé en littérature de l'Ecole Normale Supérieure de la province du Hebei. Il est aujourd'hui directeur du doctorat de l'Ecole de cinéma- télévision à l'Université de Communication de Chine de Beijing. Il a écrit beaucoup d'ouvrages sur le cinéma, la littérature et la culture. Il a publié de nombreux articles sur le rôle du cinéma tels que « Symbole du cinéma », « Le cinéma en tant que métaphore de l'existence »…

 


 

Réservations:
Nous vous remercions de bien vouloir réserver rapidement vos places auprès du Centre Culturel de Chine à Paris

1 Bd de la Tour-Maubourg 75007 Paris

Tél. : 01 53 59 59 20

Fax. : 01 53 59 59 29

E-mail : cccparisinfo@gmail.com

www.cccparis.org

28 février 2007

Oscar du meilleur court-métrage documentaire attribué à Ruby Yang et Thomas Lennon

ruby_yang_et_thomas_lennonEncore un prix obtenu pour la Chine ! Décidémment, ça n'arrête pas ! Et cette fois, c'est à la très officielle cérémonie holywoodienne des Oscar que le film de Ruby Yang et Thomas Lennon intitulé The Blood Of Yingzhou District a reçu le prix du meilleur film documentaire court.

BloodOfYingzhouDistrictCe documentaire raconte l'histoire du jeune GAO Jun, victime collatérale du sida puisque ses deux parents en sont morts. Il se retrouve donc orphelin, et la famille qui lui reste, prise en tenaille entre la tradtion familiale et la peur de la maladie, discute pour savoir que faire de cet enfant...

N'ayant moi-même pas vu le film, j'ai trouvé le synopsis sur le site des Oscar (en anglais).

Vous pouvez également lire le compte-rendu qu'en fait Pierre Haski sur son blog.

Dans l'attente de la sortie du flim en France, bonne continuation, et bon film !

17 février 2007

L'ours d'or décerné à Wang Quan'an

Tuya_de_hunshi_xinhuaUne fois de plus, la Chine fait parler d'elle, et cette fois encore, c'est le cinéma international, lors de la 57e Berlinale, qui couronne le talent d'un jeune réalisateur, Wang Quan'an.

Le thème abordé est celui de la difficile subsistance du mode de vie mongol, et contrairement aux apparences, ce n'est pas pour déplaire au pouvoir chinois. D'ailleurs, la très officielle agence de presse chinoise Chine Nouvelle (新华 Xīnhuá) titre :

《图雅的婚事》获柏林电影节最佳影片金熊奖
"Túyă de hūnshì"  huò Bólín diànyĭngjié zuìjiā yĭngpiàn Jīnxióngjiăng
"Le mariage de Tuya" remporte le Lion d'Or du meilleur film au Festival du Film de Berlin


Tuya_de_hunshi

Quoi qu'il en soit, les critiques sont élogieuses ! Pour preuve, un article parmi d'autres, trouvé sur Libération.fr : image_fichier_pdf .

Je n'ai pas vu le film, mais j'ai hâte qu'il sorte pour y aller.

6 février 2007

Festival de cinéma chinois itinérant

cap_sur_la_chineUn nouveau festival sur le cinéma chinois voit le jour. Ce n'est pas un festival sur le cinéma indépendant comme l'est Shadows, mais avec une programmation plus éclectique et une série de conférences autour des thèmes du cinéma en général et de la Chine, ce festival itinérant organisé par Cap Cinéma a pour ambition d'offrir un panorama général sur le cinéma chinois replacé dans son contexte historique.

Vous pouvez consulter le dossier du Festival.

Il est à noter que ce festival aura lieu dans sept villes de province, en voici les dates :

  • Blois : du 27 janvier au 06 février
  • Saint-Quentin : du 07 au 13 février
  • Beaune : du 14 au 20 février
  • Montauban : du 28 février au 06 mars
  • Agen : du 07 au 13 mars
  • Périgueux : du 14 au 20 mars
  • Carcassonne : du 21 au 27 mars

Pour plus de détails, vous pouvez rendre sur le site officiel.

Merci à Pauline de cette découverte, et à Fabienne MARC de m'avoir transmis l'info ;-)

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13 janvier 2007

Les petites fleurs rouges


29 décembre 2006

Quelques nouvelles et bonne année ;-)

En cette période de fêtes, je dois faire un mea culpa pour cette longue absence de nouvelles sur ce blog... Mais plusieurs billets sont à venir, dont une critique de Perhaps Love, d'un documentaire de Ai Xiaomin sur les évènements de Taishicun (que j'ai vu lors d'un séminaire à l'EHESS), et un bilan du festival Shadows (je sais, très en retard celui-là... 不好意思……). Ce sera pour la nouvelle année ;-)

J'en profite pour vous souhaiter à tous une très heureuse année 2007, en formant le voeu que cette année sera propice au Cinéma, chinois bien sûr, indépendant forcément !

Et comme Pierre Haski est plus à jour que moi, je vous renvoie paresseusement vers deux billets récents sur son blog concernant le cinéma justement :

  • Le deuxième, intitulé La colère de JIA Zhangke, nous relate les dérives de la bataille commerciale au détriment de cinéastes de talent.

Bonne lecteure et à l'année prochaine !

3 décembre 2006

La censure a encore frappé...

summer_palaceSuite aux commentaires très intéressants de Mme MARC sur le message Festival des Trois continents, j'ai décidé de reprendre l'info dans un post à part pour bien la mettre en relief. Vous trouverez également dans la rubrique Liens un nouveau lien vers le blog de Pierre HASKI, ancien correspondant du journal Libération en Chine pendant cinq ans et dont la richesse des articles a permis de donner une vision sans complaisance et pleine d'humanité de la Chine d'aujourd'hui, loin des clichés et des facilités...

Le film visé par la censure chinoise n'est autre que le très remarqué Summer Palace, présenté au Festival de Cannes 2006, et dont le réalisateur, LOU Ye, est loin d'être un novice dans le métier puisqu'il a déjà réalisé plusieurs films, dont le très beau Suzhou River sorti en 2000.

Alors, pourquoi la censure s'intéresse-t-elle à Summer Palace ? Qu'a-t-il de si dérangeant ?
Plusieurs raisons peuvent l'expliquer :

  1. LOU Ye, pour pouvoir participer au Festival de Cannes, a décidé de passer outre le Bureau de la censure pour livrer son film dans les temps... Simple procédure administrative ? Pas vraiment. Dans un pays où la fragilité du système liée à la corruption endémique et à des conflits de gestion permanents entre le centre du pouvoir et ses périphéries administratives, contourner le Bureau de la censure revient à prendre des libertés que le régime ne peut pas se permettre s'il veut continuer à subsister. La moindre brèche serait le début de la fin... D'où cette intransigeance, et la mise en avant du motif officiel de contournement administratif n'est pas selon moi qu'un simple artifice.
  2. Cependant, et c'est la deuxième raison, le gouvernement ne s'en serait pas mêlé si l'histoire du film ne soulevait pas tant de tabous. Car plus que d'une histoire d'amour, il s'agit plus exactement de la libération sexuelle d'une jeune fille quittant sa campagne pour étudier dans le Pékin des années 80, le tout sur fond des révoltes estudiantines du printemps 1989... C'est donc avant tout un film abordant le vent de liberté qui soufflait à l'époque. Et la liberté, celle dont a fait preuve LOU Ye en présentant son film sans passer par le Bureau de la censure, celle de l'héroïne de son film qui découvre la vie, et enfin celle que revendiquaient les étudiants du Printemps de Pékin, c'est cette liberté qui effraie le régime de Pékin et qui est bâillonnée par la censure chinoise aujourd'hui.
  3. Enfin, comme si cela ne suffisait pas, au-delà de la censure, malheureusement traditionnelle, c'est bien, comme le dit Pierre HASKI sur son blog, d'acharnement dont est victime LOU Ye. Frappé d'une interdiction de tourner pendant cinq ans, probablement la pire des condamnations pour un cinéaste (peines de mort et d'emprisonnement mises à part bien sûr...), le cadre administratif du Bureau de la censure a été dépassé avec une implication du gouvernement chinois lui-même, employant l'arme diplomatique pour empêcher le film d'être diffusé à l'occasion d'autres festivals. Ainsi, le Festival de Serbie a d'abord retiré le film de sa programmation avant de revenir sur sa décision, puis ce  fut au tour du Festival de Goa en Inde de connaître les pressions diplomatiques de Pékin... Car ce film a suscité davantage qu'une simple censure cinématographique pour passer dans le domaine diplomatique... Ce qui ne fait que confirmer le sentiment de menace ressenti par Pékin à la moindre incartade.

Si cette censure n'est pas une surprise, elle rappelle néanmoins aux utopistes qui croient à la libéralisation du régime chinois que l'interdiction de s'exprimer librement est une réalité toujours d'actualité en Chine populaire.

Ceci dit, et pour conclure sur une tonalité moins noire, je dois avouer que ce genre de "sur-réaction" (on parle d'over-reaction en science politique) de la part de Pékin n'est pas sans laisser une part d'optimisme dans l'avenir. En effet, pourquoi se donnerait-il tant de mal si le régime était si fort ?  Une réaction de ce genre est un aveu de faiblesse.  Le seul moyen pour le régime autoritaire de Pékin de se maintenir au pouvoir est de garder le contrôle sur tout, ce qu'il arrive encore à faire pour le moment, y compris vis-à-vis d'Internet. Mais pour combien de temps encore ?

Par ailleurs, connaissant les talents de contrefacteurs des Chinois, n°1 en la matière, il est à parier que ce film pourra être vu sous le manteau en Chine. La seule vraie question est de savoir si les Chinois auront envie de le voir... Car le meilleur allié de la Chine dans son entreprise de censure est probablement la dérégularisation économique mondiale, particulièrement ravageuse en RPC. Le paradoxe qui fait que les anciens régimes communistes sont ceux qui connaissent le capitalisme le plus sauvage est particulièrement vrai en Chine. Mais les mécontentements grondent dans les campagnes chinoises, et ce que les paysans ont fait en mettant Mao au pouvoir, il se pourrait bien qu'ils le défassent. Manque aujourd'hui un courant politique alternatif structuré, et la vigilance de HU Jintao à cet égard n'est pas prête de se relâcher...

Ce qui ne nous empêchera pas d'aller voir Summer Palace à sa sortie en France, c'est-à-dire courant mars 2007 ;-)

2 décembre 2006

Petit Cahier du Cinéma chinois...

cahiers_du_cinemaA découvrir en ce moment en librairie, le dernier numéro de la collection Les Petits Cahiers, éditée par les Cahiers du Cinéma, et consacré au cinéma chinois.

Ce numéro (au pris de 8,95 €, prix éditeur) est rédigé par Jean-Michel FRODON, directeur de la rédaction des Cahiers du cinéma après avoir été longtemps responsable de la rubrique cinéma au Monde. Il a notamment dirigé un ouvrage collectif consacré à Hou Hsiao-hsien.

N'ayant pas encore acheté et lu cet ouvrage, avis aux amateur pour en faire une critique en commentaire...

1 décembre 2006

Luisa PRUDENTINO, Le Regard des ombres (2006)

Livre_Luisa_PrudentinoA l'approche des fêtes de Noël, pourquoi ne pas vous offrir le livre de Luisa PRUDENTINO intitulé Le Regard des ombres ?

Bénéficiant d'une mise à jour récente, il est à parier que ce petit livre fera vite référence...

Retrouvez plus d'infos sur le livre et l'auteur sur le site de l'éditeur, Bleu de Chine.

Prix éditeur : 19 €

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